Il serait nécessaire de s’interroger sur la présence de Jacques Brel, connu pour sa mélancolie communicative, afin d’apporter une note positive en ces temps incertains. Écrite et interprétée par l’artiste belge en 1956, cette chanson nous questionne au moment où il ne reste plus rien si ce n’est de l’amour. Comment s’exprimer avec « pour unique raison, pour unique chanson et unique secours » l’amour ? Sans tomber dans un « pathos » excessif nous tirant les larmes, cette chanson pose finalement la question de savoir ce qu’il nous reste quand l’on pense avoir tout perdu. Reste cet amour que l’on partage, que l’on entretient et que nous estimons la plus grande des richesses. Une ferveur qui apporte au monde une forme de magnificence, s’exprimant ainsi au-delà de ces choses négatives qui nous entourent au quotidien. Car c’est bien cela que propose Jacques Brel à travers cette chanson, dont l’interprétation en crescendo apporte encore plus de force et de conviction. Aller au-delà des limites que l’on se fixe ou qui nous sont imposées malg