Depuis plusieurs années maintenant, les personnes âgées sont considérées comme vulnérables, notamment face aux différentes crises sociales et sanitaires. En effet, lors de la canicule de 2003, plus de 80 % des décès ont concerné des personnes âgées de plus de 75 ans (selon un rapport de D. Hémon et E.Jougla).
Aujourd’hui, face à la crise de Covid-19, les personnes âgées sont également appréhendées comme faisant partie des personnes à risque. Par exemple, la mortalité des personnes ayant plus de 75 ans est 30 % plus importante que pour l’année 2019 sur la période du 1 er mars au 30 avril 2020, soit durant une grande partie du confinement (INSEE, 2020). Il est à noter que ce n’est pas l’âge qui est la cause de cette surmortalité, mais bien l’ensemble des facteurs lui étant associé. Tout d’abord, la vulnérabilité est définie comme « le degré avec lequel une population, un
individu ou une organisation est incapable d’anticiper, de s’adapter, de résister, et de sortir des impacts
des catastrophes », selon l’Organisation Mon